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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 00:25

Par Jean Christophe Bataille.

 

http://meilleurtrading.com/wp-content/uploads/2012/06/accueil.jpg

 

Réussir en trading est beaucoup plus difficile qu'on ne le croit et que ne le laissent supposer certaines publicités. Je m'adresse aujourd'hui à ceux d'entre vous qui perdent en trading et ont déjà explosé une ou plusieurs fois leur compte broker. Je suis absolument certain que vous êtes très nombreux car les statistiques des brokers sont sans appel, rares sont les gagnants réguliers dans cette discipline.

Je pratique l'investissement et la spéculation depuis très longtemps et j'ai mis énormément de temps à positiver mon bilan en spéculation pure.

De façon générale, on ne retrouve que très peu de survivants à 6 mois de trading en CFD / Forex. J'aimerais énoncer les quelques régles qui me permettent non seulement de rester vivant mais de tirer bénéfice de la spéculation.

1. Je trade en UT longues, journalières ou hebdomadaires.

Le trading à très court terme est une activité amusante nécessitant un excellent money management. Il peut permettre d'avoir un bilan de trading positif à long terme si on est très précis, mais il reste soumis aux aléas de l'évolution des cours à brève échéance et il s'appuie essentiellement sur le couple money management - pari statistique déduit de l'analyse technique. Il ne permet pas de faire des écarts importants sauf coup de chance ou connaissance d'une news avant tout le monde.

A l'inverse, le swing en UT longue présente le premier avantage de parier sur des variations de cours beaucoup plus importantes, donc de pouvoir réaliser des gains parfois considérables. Deuxième avantage, un trading évoluant sur des semaines ou des mois obéit nécessairement à une logique économique et boursière fondamentale, ce qui n'est pas le cas d'un trade court qui évolue le plus souvent au gré des flux acheteurs vendeurs et de news survenant la plupart du temps sans crier gare. Enfin le swing permet à un particulier ou un trader en compte propre d'être à égalité avec les professionnels car sa réussite est moins dépendante des news quotidiennes dont il n'a généralement connaissance que tardivement ou de technologies permettant de multiplier les transactions en moins d'une fraction de seconde. Elle dépend essentiellement de son analyse boursière et économique.

2. Trader sur quelques semaines ou mois implique donc une solide connaissance des mécanismes boursiers ou monétaires et de l'économie en général.

Il faut sur ce type de trade long impérativement s'appuyer sur une conviction forte et une analyse macro très précise. Je vais donner trois exemples de trades que j'ai réalisés en direct sur Futures ces dernièrs mois :

- Le premier a été réalisé sur l'euro que nous avons shorté sur des données graphiques et fondamentales : l'aggravation des problèmes européens, les atermoiements politiques des dirigeants et l'existence d'un canal descendant bien dessiné en base hebdomadaire nous donnaient beaucoup de sécurité dans ce short. L'euro s'est effectivement effondré.

- Le deuxième a été réalisé sur le CAC. J'ai expliqué que la chute permanente des marchés actions depuis 2008  et l'arrivée d'un nouveau creux dans de forts volumes en août 2011 avait fait disparaitre les vendeurs. Les actions tenues par les mains fortes et les investisseurs long terme ne pouvaient plus baisser. Elles ne baissaient d'ailleurs plus avec les mauvaises nouvelles, confirmant l'état de survente du marché français. Le trade à la hausse avait du sens et se positionner long autour de 3000 points avait de fortes chance de réussir. Le CAC à pris 500 points depuis.

- Le troisième a été réalisé sur l'or et l'argent. J'ai expliqué pourquoi l'or ne pouvait plus baisser et pourquoi 1520 $ était son point bas : http://futures.over-blog.com/article-l-or-a-probablement-touche-son-point-bas-106250843.html L'or a effectivement repris le chemin de la hausse.

Chacun de ces trades obéissait à une logique qui nous a permis d'engager une position avec un minimum de risque et surtout de laisser les cours évoluer pendant longtemps sans sortir prématurément ou paniquer dans la volatilité court terme.

Samuel Rondot disait récemment dans un de ses excellents articles que, parmi ses clients, les grands gagnants étaient ceux qui suivaient les tendances et gardaient longtemps les positions malgré les aléas de l'évolution des cours à court terme. Je peux confirmer ce fait : ils tradent en UT longues et avec une conviction forte sur leurs sous-jacents.

3. Une fois le trade engagé, on ne doit surveiller l'évolution du prix du sous jacent qu'en UT longues. Le graphe en base hebdomadaire lisse complètement la courbe des prix et évite de stresser lors de variations des prix parfois contraires à très court terme.

4. Entrer et sortir du trade en analyse multiframe.

Cela signifie que l'on fait l'inverse en entrée sortie de ce qui est prôné en 3 en suivi de tendance. On sort de l'UT longue et on considère les cours dans toutes les unités de temps pour choisir le meilleur point d'entrée ou de sortie. Entrer dans un creux ou sortir dans un pic en base horaire ou H4 sur un trade effectué en UT semaine par exemple. On utilise alors des techniques de day trading comme l'analyse des ruptures de canaux de consolidation ou de reprises techniques pour optimiser le début et la fin du trade.

5. Dimensionner les volumes engagés en fonction de l'unité de temps. En tradant en base hebdomadaire, les variations de cours vont être beaucoup plus importantes qu'en day trading puisque les prix évolueront beaucoup plus en un ou deux mois qu'en une journée. Les stops vont donc être très éloignés. Le risque maximum accepté étant constant pour un investisseur donné, plus on trade en UT longue, plus il faut diminuer le volume d'argent engagé, quitte à renforcer ensuite la position pour donner du levier si les cours évoluent rapidement dans le sens prévu.

6. Etre contrariant, est loin d'être toujours une philosophie gagnante, les cours peuvent aller dans la même direction pendant très longtemps. Rappelons qu'une tendance en UT semaine se poursuit tous les jours alors qu'elle ne se retournera qu'une fois. Vouloir jouer le retournement est donc très risqué. On ne prend donc pas une position à la hausse parce qu'on estime que les cours ont beaucoup baissé. En effet si la baisse s'est faite dans de très faibles volumes, elle garde tout son potentiel. On prend cette position à la hausse parce qu'on pense, pour des tas de raisons, que les cours ont de fortes chances de monter.

J'espère que ces quelques conseils vous seront utiles.

 

Bon trade !

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 06:26

Par Jean Christophe Bataille.

 

CFD

 

 Jouons  le CAC 40 à la baisse en CFD avec un CAC situé autour de 3800 points :

 Prenons deux types d'investissement de leviers différents :

    - Short France 40 sur un lot (10 € de gain ou de perte pour un point de variation de CAC)

    - Short France 40 sur un minilot (2 € de gain ou de perte pour un point de variation de CAC)

Frais achat-vente :

Les frais d'achat ou de vente sont matérialisés par le spread qui est en général de 3 points de CAC pour un mini lot et de 2 points de CAC pour un lot. Le total d'un achat-vente représente donc :

    - pour 1 mini contrat France 40  (2*3/3800)*100 = 0.15 % ou 2 * 2  € pour un point de variation * 3 de spread = 12 €

    - pour 1 contrat France 40 (2*2/3800)*100 = 0.10 % ou ou 2 * 10 € pour un point de variation * 2 de spread = 40 €

En gain :

    - 1 contrat France 40 varie de 10 € pour une variation de 1 point de CAC. Cela signifie que 100 points de baisse de CAC produiront 960 € de gain, frais d'achat-vente de 40 € déduits.

    - 1 mini contrat France 40 varie de 2 € pour une variation de 1 point de CAC. Cela signifie que 100 points de variation de CAC produiront 188 € de gain, frais d'achat-vente de 12 € déduits. 

En perte :

Un stop loss est positionné à 20 points soit CAC 3820.

Si le CAC gagne 20 points, le short minilot France 40 perd 52 € en comptant les frais.

Si le CAC gagne 20 points, le lot France 40 perd 240 € en comptant les frais.

 

Imaginons le même investissement en tracker baissier type BX4 avec un CAC autour de 3800 points.

Prenons deux types d'investissement en choisissant des volumes qui donnent le meme potentiel de gain que nos deux CFD précédents :

- 4272 € de BX4.

- 21818 € de BX4.

Frais achat-vente :

Il sont en général calculé autour de 0.4 % du montant total pour chaque transaction soit 0.8 % pour un achat-vente.

    - Pour 4272 € de BX4, les frais d'acquisition sont de 4272  * 0.8 % = 34 €.

    - Pour 21818 € de BX4 , les frais d'acquisition sont de 21818 * 0.8 % = 174.54 €.

En gain :

Le CAC perd 100 points et descend à 3700. En levier 2, le BX4 permet de gagner 2 * 100 / 3800 = 5.2 % - 0.8 % de frais (0.4 % pour achat et 0.4 % pour la vente) soit 4.4 % de gain.

    - 4.4 % de 4272 € rapportent 188 € soit ce que permet de gagner un minilot CFD France 40.

Les frais d'achat-vente dans ce cas réprésente 4272 * 0.8 % = 34 € déjà déduits du gain.

    - 4.4 % de 21818 € rapportent 960 € soit ce que permet de gagner un lot CFD France 40.

Les frais d'achat-vente dans ce cas réprésente 21818 * 0.8 % = 174.54 € déjà déduits du gain.

En perte :

Un stop loss est positionné à 20 points soit 3820

Si le CAC gagne 20 points le BX4 perd 2 * 20 / 3800 = 1.05% + 0.8 % de frais achat-vente soit 1.85 % de perte.

    - 1.85 % de 4272 € représentent une perte de 79 €.

    - 1.85 % de 21818 € représentent une perte de 403 €.


Comparons les deux types de trade :

Comparons le risque encouru pour une montée du CAC de 20 points sur BX4 sur 4760 euros et sur CFD sur mini lot pour la meme perspective de gain de 194 euros :

Le risque pour un stop loss situé à 20 points au dessus du point d'entrée est de 52 € pour le CFD et 150 € pour le BX4 !

Comparons le risque encouru pour une montée du CAC de 20 points sur BX4 sur 4760 euros et sur CFD sur mini lot pour la meme perspective de gain de 996 euros :

Le risque pour un stop loss situé à 20 points au dessus du point d'entrée est de 240 euros pour le CFD et 915 € pour le BX4 !

 

Pour ceux qui n'ont pas envie de réfléchir aux calculs ci-dessus, voici un tableau qui récapitule tout (les montants sont en euros) :

  Frais achat + vente Risque encouru  Perspectives de gain 
    Stop loss à 20 points  Take profit à 100 points 
1  minilot CFD France 40 12 52 188
4272 € de BX4 34 79 188
1  lot CFD France 40 40 240 960
30000 € de BX4 175 403 960

 

Conclusion :

Sans même tenir compte du béta slippage, spéculer en BX4 fait donc prendre plus de risque pour gagner la même somme. Autrement formulé, le risk / reward est beaucoup moins bon en BX4 qu'en CFD. En comptant le béta slippage sur un trade prolongé, on peut facilement affirmer que le risk / reward est deux à trois fois moins bon en BX4 qu'en CFD en fonction des montants investis.

On peut faire le même calcul pour les turbos qui souffrent également de frais à 0.4 %. Utilisés sur des variations de CAC plus courtes à cause du risque de désactivation, le résultat est encore plus mauvais car plus on est proche du strike plus le stop est court, plus le rapport frais / perte est élevé pour la position. En revanche ce surcoût peut être compensé par un levier plus fort à proximité de la barrière de désactivation. Les turbos ne souffrent par ailleurs pas du béta slippage. Dans tous les cas le risk reward des turbos est moins bon que celui des CFDs.

Cela explique pourquoi nous n'utilisons pratiquement plus les trackers ni les turbos chez Futures.


 

Copyright 2010 Jean Christophe Bataille. Reproduction interdite

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 06:59

Par Jean Christophe Bataille


CFD

 

Positionnnement-du-stoploss.JPG

 

Pour les habitués du trading, voici un short que j'ai réalisé le 23 septembre 2010 sur le CAC. Son étude permet apporter plus de précision dans la détermination d'un point d'entrée et d'aborder la notion d'analyse multiframe. J'ai pris position à 3707 avec un SL à 3711 sur un graphe en UT 5 non représenté dans cet article. Je l'ai fait car la zone de 3700 a joué le role de support solide le 17 septembre comme le montre le graphe en UT 4H représenté ci-dessus. La théorie montre que ce support ayant été franchi récemment, il devrait jouer le role de résistance à la hausse. J'ai choisi mon point d'entrée short à 3707 car en déroulant mon graphe en UT 5, j'ai eu l'impression que la médiane du support à 3700 se trouvait à ce niveau. Bien évidemment, le nombre important de chandeliers dans cette UT dont le plus bas allait à 3702 ne m'a pas permis d'être très précis.

 

Que s'est-il passé lors de mon trade ? Le CAC est monté jusqu'à 3716 et est redescendu. Mon stop à joué à 3711 et j'ai perdu 4 ticks plus le spread de 1 ticks. Sans préjuger de l'évolution de l'indice ensuite, je suis obligé de constater que je suis entré en scalp quelques ticks trop bas. Or cette résistance à 3700 était importante à jouer car elle est présente dans toutes les UT < 1 semaine. En prenant la base du corps des chandeliers du graphe en UT 4H et en négligeant les mèches, on aurait pu la situer assez précisément autour de 3714. Un point d'entrée short sur ce niveau était donc plus précis et seule cette UT 4H permettait de bien l'identifier. Un overlap étant souvent une plage assez large en particulier dans les UT longues, il est très important en scalping UT 5 avec stop rapproché et money management en mode économique de ne pas hésiter à chercher un point d'entrée à l'extrême limite de cette plage. Sinon le risque est de se faire sortir pour rien sur un accès de volatilité. Dans le cas présent, il fallait impérativement ne pas se contenter du graphe en chandeliers 5 minutes et analyser le graphe en chandeliers 4 heures car paradoxalement la détermination en UT longue avec ses deux chandeliers par jour donnait un niveau plus rigoureux pour le point d'entrée.


Cela n'est qu'un exemple d'analyse multiframe. Je ne peux que conseiller aux traders d'examiner un sous jacent dans toutes les unités de temps de 1 minute à 1 semaine. Cela donne de très nombreuses informations et une vision très différente du trade. Je travaille habituellement en scalp en UT 5 mais j'essaie de visiter systématiquement les UT 1, 15, H1, H4, D1 avant d'entrer en position. Cela donne de la hauteur, permet de visualiser tous les overlaps mineurs et majeurs, d'observer précisement les vagues dans l'esprit de la Dow theory sur les marchés de tendance, d'évaluer précisément les bornes d'un range et évite ainsi beaucoup de fausses entrées.

 

En l'occurence pour ce trade, une analyse multiframe soigneuse donnait une entrée parfaite à 3714  avec un stop loss à 3718. Elle allait se révéler gagnante puisque le CAC CFD a rechuté à 3673 à partir du point d'entrée sans avoir pu monter au delà de 3716.

 

Bon trade !

 

Copyright Jean Christophe Bataille 2010. Reproduction interdite

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 10:26

  Par Jean Christophe Bataille


CFD

 

Observons un trade réalisé en UT 30 minutes sur EUR USD. Je vous rappelle que les lignes de Donchian représentent à chaque instant le plus haut et le plus bas rencontré lors d'une période donnée. J'utilise personnellement les lignes à 55, 20 et 10 périodes. La ligne Donchian à 55 périodes est rouge, la ligne à 20 périodes est bleue et la ligne à 10 périodes est grise. En l'occurence une période (ou chandelier) vaut 30 minutes. Reprenons le graphe qui a été utilisé pour enseigner le break out : 

 

http://idata.over-blog.com/3/38/03/78/Pyramidage-sur-Break-out.JPG

 

Dans ce trade, chaque break out à été mis à profit pour placer une nouvelle position short. Cette technique qui permet d'accumuler des positions (ou soldats) pour faire grossir l'encours du trade au fur et à mesure des gains est appelée pyramidage.

 

Les stops ont été positionnés selon les critéres de la théorie de Dow, soit le dernier plus haut.

 

Notons que les deux premieres entrées n'ont pas été stoppées mais que la troisième, prise à 1.37311, à été stoppée par un nouveau plus haut marqué d'une croix. A cet instant il a fallu opérer un choix : soit solder les deux premieres positions pour limiter les pertes, soit laisser courrir le trade. Le choix de la deuxième solution a été le bon puisque le cross n'est pas monté plus haut pour dessiner un range mais a, au contraire, repris sa chute. Le pyramidage a été poursuivi à 7 reprises multipliant le potentiel de plus values tout en ne risquant en fait que la dernière position à chaque fois. Car bien évidemment, la fête peut continuer tant que le trend reste baissier. Lorsque la dernière position prise est stoppée, il convient alors de vendre toutes les positions et de matérialiser les plus values sur l'ensemble des autres positions cumulées. Une autre formule consiste à sortir de toute les positions lorsque le cours touche la ligne de Donchian de rang inférieur du coté opposé. On sort par exemple d'une position prise sur break out Donchian à 20 périodes lors que le cours touche le Donchian opposé à 10 périodes et on sort d'une position prise sur break out Donchian à 55 périodes lors que le cours touche le Donchian opposé à 20 périodes. C'est cette méthode qui est utilisée dans la stratégie des tortues. Il est enfin possible de solder quelques positions lorsqu'on les estiment suffisamment profitables ou que news flow fait présager un reversal du cours.


Bons Trades !


Copyright Jean Christophe Bataille 2010. Reproduction interdite

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 20:19

Par Jean Christophe Bataille


CFD

  

Les lignes de Donchian représentent à chaque instant le plus haut et le plus bas rencontrés depuis un nombre de périodes données. J'utilise personnellement les lignes à 55, 20 et 10 périodes comme dans la stratégie des tortues.

 

Observons un graphe en UT 30 minutes sur EUR USD. La ligne à 55 périodes est rouge, la ligne à 20 périodes est bleue et la ligne à 10 périodes est grise :

 

Break-out.JPG


 

Chaque cassure vers le bas ou vers le haut des lignes de Donchian à 55 ou 20 périodes est un franchissement ou break out. Il signifie que des acheteurs ou des vendeurs ont décidé d'acheter plus haut ou plus bas que les prix en vigueur depuis 55 ou 20 périodes. Ces périodes sont les tranches de temps correpondant aux unités de temps dans lesquelles on trade. En l'occurence, il s'agit de chandeliers de 30 minutes et de breaks out à la baisse. Notez que les trois premier breaks out se font sur Donchian à 20 périodes, c'est à dire que le cours franchit un plus bas de 10 heures (en UT 30 minutes) et que les suivants se font sur Donchian à 55 périodes, c'est à dire que le cours franchit un plus bas de 27.5 heures sensé être encore plus significatif.

 

Un break out n'est jamais anodin et peut constituer un début de nouvelle tendance. Mais attention, il peut au contraire s'intégrer dans un range et correspondre alors à l'élargissement de ce range. Dans ce cas, le cours va retrouver sa fourchette d'évolution horizontale sans donner de nouvelle tendance à la hausse ou à la baisse.

 

Vous l'avez compris, entrer sur break out consiste à spéculer sur l'apparition d'une nouvelle tendance mais aussi prendre le risque de voir le cours retourner dans son range.

 

Prendre position sur break out nécessite donc de positionner un stop :


- soit au dessus du dernier plus haut ou au dessous du dernier plus bas comme le veut la théorie de Dow, c'est à dire dans le cas du premier break out sur Donchian 20 (ligne bleue) un stop à 1.3818, deux pips au dessus du dernier plus haut.


- soit de calculer ce stop en fonction de la volatilité en le plaçant à une distance équivalente au double de l'Average True Range. Cet indicateur évolue selon la volatilité du moment et est bien pratique lorsque l'on ne sait pas ou positionner son stop. Ne pas oublier de l'éloigner en l'augmentant ou le diminuant de la valeur du spread. Dans le cas du premier break out sur Donchian 20 (ligne bleue), entrée à 1.3761, stop à 1.3761 + (2*0.0012+ 2 pips de spread) = 1.3787

 

Alors range ou trend ? C'est une question qu'il faut souvent se poser ... Pour y répondre, il faut utiliser tous les signes disponibles : dimension du range déjà dessiné, taille temporelle des cycles de hausse et de baisse, news flow, vitesse de franchissement du Donchian, aspect des moyennes mobiles, divergence CCI et RSI, etc ... A vous de jouer !


Bons trades !

 

    Copyright Jean Christophe Bataille 2010. Reproduction interdite

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 10:59

Par Jean Christophe Bataille


CFD

 

Je dis souvent qu'il n'y a pas de formule magique en trading. Je maintiens également que le marché fait ce qu'il veut et évolue au hasard, la plus grande partie du temps. Il est donc impossible de prévoir l'évolution des cours sauf à être initié sur un sous jacent avant tout le monde pour profiter du début d'un mouvement. Nous, traders particuliers en compte propre, sommes malheureusement en retard sur ce genre de nouvelles, excepté pour les statistiques économiques officielles qui nous exposent à des pertes sur stop du fait d'une augmentation brutale de la volatilité. Une technique de gestion de la news est toutefois possible. Ce sera l'occasion d'un autre module de formation.

 

Alors comment réussir à gagner de l'argent en tradant ? Tout simplement en profitant des impulsions. Il existe en effet de nombreuses situations à bien connaitre qui sont à l'origine d'impulsions plus ou moins fortes à la hausse ou la baisse. Elles relèvent toutes de la mécanique des flux d'acheteurs et de vendeurs. Un certain nombre d'entre elles ont déjà été décrites dans ce blog soit dans le file trading soit dans un module de formation, mais il y a en bien sur beaucoup d'autres plus ou moins connues. Retenez qu'il faut entrer sur le constat d'une de ces situations en faisant le pari que l'impulsion aura bien lieu. Si c'est le cas, il faudra laisser courir le trade vers un objectif qui correspond la force habituelle de cette impulsion dans les statistiques usuelles de cette situation.

 

Le trading doit donc naitre de la rencontre d'une situation particulière du sous-jacent ou d'un des indicateurs qui lui sont liés et doit être réévalué après chaque objectif. Cette réévaluation va générer une nouvelle action : poursuite du trade, hedging ou sortie de trade.

 

Toute autre façon de procéder me parait totalement illusoire. Le trading n'est pas de la voyance et le marché est roi. Cette bonne compréhension du trading est fondamentale et contribue à faire la différence entre un trader gagnant et un trader perdant.

 

Bon trades !

 

Copyright Jean Christophe Bataille 2010. Reproduction interdite

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 17:52

Par Jean Christophe Bataille


CFD


Vous m'entendez souvent parler de rectangle ou de range de consolidation dans la file trading. Voici quelques explications. Lorsque le marché consolide, le graphe de votre sous-jacent peut prendre l'aspect d'un rectangle. On dit qu'il consolide à plat. On considère que ce rectangle est matérialisé dès que les cours ont atteint alternativement deux fois sa borne haute et deux fois sa borne basse.

Les règles statistiques montrent que si les cours sortent par le bas du rectangle, le sous jacent devient baissier et parcourera à la baisse le double de la hauteur du rectangle. Si les cours sortent par le haut du rectangle, le sous jacent devient haussier et parcourera à la hausse le double de la hauteur du rectangle. Pour ce genre de trade, le stop doit être positionné un peu au delà de la borne du rectangle opposée au sens du trade.

Il s'agit, là encore, d'une technique de break out sur franchissement d'un intervalle de consolidation. On trade sur force.


Voici ce qui s'est produit cet après midi :


Rectangle-de-consolidation.JPG


J'ai rencontré un rectangle de consolidation sur la paire EUR USD en UT minutes et ensuite joué son franchissement par le haut en entrant dans la grande bougie verte située à coté de la flèche verte. Le plus intéressant dans ce trade est que le cours de la paire est monté à 1.3582 pour redescendre brutalement. Or le double de la hauteur du rectangle de consolidation au dessus de la borne supérieure est situé exactement à 1.3580. Le break out de la borne supérieure a donc obéit de façon exacte à deux pips près à l'impulsion standard des rectangles de consolidation. Mon take profit a donc joué à 1.3580 au maximum de la courbe. On ne peut pas faire plus précis !

De façon générale, cette hauteur est assez souvent respectée lorsque l'impulsion démarre vraiment. En revanche, on rencontre un certain nombre de faux départs qui ramènent tout de suite le cours vers la borne basse du range enclenchant le stop loss. A piloter finement avec éventuellement sortie avant le stop loss si le cours rebondit mal sur la borne supérieure. On sort dans ce cas là du plan de trade fixe et il faut avoir une bonne habitude de l'analyse des chandeliers : c'est pour les pros ...


Bons trades !

Copyright Jean Christophe Bataille 2010. Reproduction interdite

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 16:12

Par Jean Christophe Bataille


CFD


Trader en suivant les Bollingers n'a d'intérêt pour moi que dans un marché sans tendance qui latéralise horizontalement. Les lignes de Bollingers sont dans ce cas intéressantes car elles marquent souvent les bornes hautes et basses de l'évolution du range de consolidation.


Un franchissement de la Bollinger supérieure ET l'apparition d'une mèche vendeuse (ombre longue en haut) sur le ou les chandeliers en cours est un signal de vente.


Un franchissement de la Bollinger inférieure ET l'apparition d'une mèche acheteuse (ombre longue en bas) sur le ou les chandeliers en cours est un signal d'achat.


Observons le graphe de la paire EUR USD d'aujourd'hui en UT 15 minutes :


EUR USD - 13042010


On retrouve à chaque impulsion une mèche longue et un contact avec les Bollingers.

Cette méthode de trading réservée aux situations de consolidation peut être associée aux signaux du stochastique comme déjà vu dans un précédent module.


Pour info, j'ai commencé à trader en début de journée sur Donchian en croyant à l'établissement d'un nouveau trend et j'ai été renvoyé dans le range de latéralisation et arrété par mes stops loss. J'ai alors tradé en contrariant avec les Bollingers avec ce coup-ci toute la réussite souhaitée.

 

Bons trades !


Copyright Jean Christophe Bataille 2010. Reproduction interdite

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 21:48

Par Jean Christophe Bataille


CFD


Le 4 mars 2010, je décide de rentrer à l'achat sur le CAC sur la base d'un break out sur le canal de Donchian à 20 périodes :



Hedging-sur-reversal.JPG




Je prends 7 positions successives à la hausse de 5 lots chacune avec un stop assez éloigné pour éviter de me faire sortir inutilement par les vagues de volatilité.


A 14 heures 30, les statistiques sur l'immoblier US tombent et annoncent une chute importante des ventes. J'ai déjà eu l'attention attirée quelques minutes avant par une baisse concommittante de l'or, du pétrole et de la paire EUR / USD. Une poussée typique d'aversion au risque avec mouvement des capitaux vers le dollar.


Ma situation sur le trade est plutot bonne car je suis gagnant sur les premières positions prises et à jeu sur les derniers renforcements à la hausse. La baisse qui s'amorce est assez violente car le bougie rouge en UT 15 minutes descend à un rythme rapide et inquiétant. La situation risque de devenir inconfortable car les gains sur mes premières positions vont disparaitre rapidement et je vais perdre dans le meme temps de l'argent sur les dernières positions prises plus haut. Le bilan global de mon trade risque de se négativer très vite. La solution qui consiste à vendre mes 7 soldats est inappropriée car vendre 7 positions sur ma plateforme de trading prend au minimum 5 à 10 secondes par ordre et pendant ce temps l'indice à tout le temps de s'effondrer.


Je décide alors de shorter l'indice en ouvrant une seule grosse position en hedging (c'est à dire indépendante des autres) pour équilibrer la perte de mes positions à la hausse par des gains à la baisse. Je passe donc mon ordre en quelques secondes mais je choisis un volume de transaction particulier. En effet, j'ai 7 fois 5 lots à la hausse. Je pourrais donc me contenter de contrer les effets de la chute de l'indice en vendant le même nombre de lots, soit 35. Mais la puissance de la chute du cours me convainc de profiter de cette baisse pour la transformer en gain. Je ne vends donc pas 35 lots mais 50. L'effet de la baisse fait alors monter rapidement le profit de mon trade puisqu'à chaque tick de baisse je perds 35 euros mais j'en gagne 50 ! Mieux, la baisse évolue par oscillation en UT minutes, j'en profite pour revendre une à une mes positions haussières à chaque petite remontée des cours dans la tendance baissière ! Cela a pour effet d'augmenter encore mes gains à la baisse puisque je me retrouve rapidement avec 50 lots baissiers sur un seul ordre et plus aucun ordre haussier.


Mon trade finit donc largement positif lorsque je solde la position.


Quand les cours évoluent très vite, le trading peut devenir une petite aventure ...


Cette technique n'est possible que si votre broker CFD accepte le hedging, c'est à dire dans ce cas précis, de recevoir deux positions de sens contraires sur le meme sous jacent.


Bons trades !



Copyright 2010 Jean Christophe Bataille. Reproduction interdite

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 16:49

Par Jean Christophe Bataille


CFD



J'entends et je lis beaucoup de choses inexactes concernant le trading sur le Forex (devises) et sur les CFDs (indices et actions et matières premières). Un des fantasmes les plus répandus est celui d'un levier colossal qui ferait varier les cours des dérivés de façon incontrôlable. Qu'en est-il vraiment ?

Si j'achète un lot sur le CAC, une variation contraire de 1 point d'indice me fait perdre un euro, pas plus. Si j'achète 50 lots sur le CAC, une variation contraire de 1 point d'indice me fait perdre 50 euros. Je suis donc maitre du levier de mon trade en décidant du nombre de lots sur lequel je spécule car le levier n'est que le rapport entre l'argent que j'investi et celui dont je dispose sur mon compte broker. A nombre
identique de lots, moins j'ai d'argent en compte, plus le levier est fort.

Regardons ce qui se passe avec un tracker. Si j'achète 2000 euros de Bx4 ou de L40 alors que le CAC est à 3900. Une variation contraire de l'indice de 1 points me fait perdre 100/3900 = 0.025% de 2000 euros soit 0.50 euros *2 (levier 2) soit 1 euros. C'est à dire autant qu'un lot CFD sur CAC.
A la différence près que nous avons bloqué 2000 euros pour le tracker, alors que la marge exigée par un broker CFD pour la même opération n'est que de quelques dizaines d'euros en compte.

Maintenant si je décide de jouer 4 lots CFDs sur le CAC, je multiplie mes gains par 4 en cas de variation de 1 point de l'indice. Je vais donc pouvoir spéculer en levier 4 fois plus élevé mais on ne me demandera pas de mettre 2000*4 euros= 8000 euros de trackers L40 ou Bx4 sur mon compte mais seulement 4 fois la variation entre mon stop et mon point d'entrée. Soit pour 30 points de variation du CAC : 120 euros. C'est à dire la somme que je risque de perdre.

Concernant le Forex ou les matières premières, certains brokers proposent des micro-lots soit 1/100 de lot. Cela signifie que l'on peut spéculer avec des leviers très réduits sur ces marchés.

Le money management a pour but de controler parfaitement le levier et le risque. Retenez ce point essentiel : le choix du levier d'un trade ne dépend pas du broker mais du trader. Le broker ne fait que donner une autorisation de levier maximum, c'est à dire la marge minimum qu'il demande d'avoir en compte pour couvrir une position. Je ne peux que vous renvoyer à l'article : Formation CFD et FOREX - N° 7 - Money management à risque constant pour prendre conscience de la sécurité que donne le money management.

Ces calculs réalisés sur le Forex ou les CFDs ne sont malheureusement jamais fait par les spéculateurs en herbe sur trackers ou sur turbos. Ceux-ci s'exposent néanmoins lourdement dès qu'ils prennent position sur des parties importantes de leurs avoirs. 20 % d'un PEA plein de 100 000 euros, représentent tout de meme 20 000 euros. Que dire des gens qui investissent 100 000 euros sur un tracker ?

Enfin,
avec un spread de 1 sur le CAC chez certains brokers, les frais de transaction sont beaucoup moins onéreux sur CFDs que sur trackers ou sur turbos. Unique avantage du tracker : lorsque son sous-jacent est le CAC, il rentre en PEA et peut bénéficier d'une fiscalité avantageuse. Mais son levier est lamentablement bloqué à 2.


Bons trades !

 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 11:33

Par Jean Christophe Bataille.

Il n'est pas facile de dire si le CAC 40 va continuer à monter ou va rebaisser pour l'année qui vient. J'ai déjà développé un certain nombre d'arguments économiques et monétaires pour dire que le marché avait de fortes chances de rechuter avec une amplitude variable selon le degré de découplage des émergents et l'évolution des monnaies. J'ai trouvé intéressant pour alimenter ce débat d'étudier l'évolution des cours sur deux ans en unités de temps semaines, en utilisant des techniques que j'utilise en trading : les divergences sur RSI et CCI. Cela permet de comprendre le mécanisme des divergences et de l'appliquer à une question fondamentale pour nos investissements.


Pour bien comprendre le mécanisme de la divergence, je propose d'étudier le graphe pétrole WTI weekly sur 2 ans avec pour indicateurs le RSI à 14 semaines et le T3 CCI (version lissée du CCI) à 14 périodes et T3 à 5 périodes.


WTI-weekly-27032010.JPG


On constate que le RSI et T3 CCI ont parfaitement prévu la remontée des cours du pétrole alors que ceux-ci baissaient encore : partie du graphe avant la ligne verticale verte avant mars 2009. Le RSI et le CCI divergeaient à la hausse.

La partie du graphe située après la ligne verticale marron objective le mouvement inverse. Alors que le pétrole suit un canal de tendance légèrement haussier, le RSI et T3 CCI divergent vers le bas. Cette divergence renforce mon sentiment baissier pour l'année en cours, déjà alimenté par l'analyse économique sur le pétrole. Nous maintenons en effet une très forte proportion de cash dans le Forecast pour racheter les valeurs pétrolières plus bas.

Examinons maintenant le graphe du CAC 40 sur 2 ans avec les mêmes indicateurs :


CAC-weekly-27032010.JPG


On constate là encore que le RSI et T3 CCI ont parfaitement prévu la remontée du CAC alors que celui-ci baissait encore : partie du graphe avant la ligne verticale verte avant mars 2009. Le RSI et le CCI divergeaient à la hausse.

La partie du graphe située après la ligne verticale marron objective des mouvements contrastés sur les indicateurs. Seule la borne supérieure du CCI est encore haussière. Alors que le CAC suit encore son canal de tendance haussier, les autres bornes RSI et T3 CCI divergent vers le bas. Le pull back observé sous la ligne basse du canal haussier du CAC 40 peut préfigurer une sortie de ce canal par le bas. Par ailleurs, meme si le franchissement de l'overlap à 3968 point est haussier à court terme, c'est le franchissement des 4088 qui donnerait le signal d'une hausse supplémentaire. Et dans cette dernière éventualité, le RSI et le CCI monteraient-ils au dessus de leurs précédents plus hauts ? Je ne le crois pas. Ces divergences si elles devaient se confirmer et se globaliser me renforcerait dans le sentiment baissier pour l'année qui vient, déjà déduit de notre analyse économique sur Futures

Bons trades !

 

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 06:57

Par Jean Christophe Bataille


CFD



Nous allons voir ce matin, une méthode de trading contrariante. La paire EUR USD se trouve ce matin vers la borne basse de son canal de tendance en UT 4H :


http://idata.over-blog.com/3/38/03/78/EUR-USD-18032010.JPG


On peut noter que le cours de la paire remonte à chaque fois que le stochastique (3e indicateur en partant du haut) croise par le bas sa ligne de signal et qu'il redescend à chaque fois qu'il croise par le haut sa ligne de signal. Nous entrerons à l'achat à la hausse
aujourd'hui lors du prochain croisement. Nous positionnerons un stop à une distance équivalente au plus important franchissement de borne inférieure de la droite de tendance observée sur le graphe.

Pour anticiper sur une autre technique de point d'entrée et sécuriser un peu plus ce dernier, nous pourrions attendre que la droite verte qui correspond à la sous-tendance de la tendance en cours soit franchie latéralement et à la hausse, de préférence avec un mèche acheteuse.

Le graphe étant en UT moyenne, le point d'entrée et surtout l'amplitude du stop loss peuvent encore être affinés au moment de la prise de position en étudiant la paire dans une unité plus courte comme l'UT 15 minutes.

Précisons également que je ne vais utiliser le stochastique que parce que la pente de la tendance est faible, presque latérale, et que cet indicateur s'est révélé fiable au cours de la progression de cette tendance.


Bons trades !

 

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 07:00

Par Jean Christophe Bataille


CFD

Ce chapitre  est très important. Une fois admise l'idée qu'il est stupide et suicidaire de trader avec du levier sans stop loss (pari pourtant tenté par de nombreux particuliers), le money management va s'attacher à minimiser et lisser le risque pour chaque trade.

Ces conseils sont valables pour la spéculation FOREX et CFD mais également pour les turbowarrants et les trackers à partir du moment où le levier dépasse 1.

Les deux règles fondamentales du money management :

1.
Le pourcentage de chaque trade par rapport au montant total du capital réservé à la spéculation ne doit pas dépasser 2 %.

La raison est simple : cela permet de réaliser au moins 50 trades si ceux-ci s'avéraient tous perdants. C'est donc une marge confortable en cas de draw down conséquent (baisse du compte broker) à la suite de vents contraires, malgré une bonne technique de trading.

2. Le risque de perte pour chaque trade doit être constant.

Par voie de conséquence, chaque trade doit représenter une somme constante égale à 2 % du compte broker. Pour cela, il suffit de calculer le nombre de lots à investir pour chaque trade en fonction de la position du stop.

Voici les formules de calcul qui permettent de déduire le nombre de lots FOREX et CFD à acheter selon l'écart entre la prise de position et le stop pour quatre principaux sous-jacents :

CAC 40 Cash :
Risque accepté = 2% du compte broker
Nombre de lots engagés = risque accepté / écart entre point d'entrée et stop.

France 40 :
Risque accepté = 2% du compte broker
Nombre de lots engagés = (risque accepté / écart entre point d'entrée et stop)/10

EUR/USD :
Risque accepté = 2% du compte broker
Nombre de lots engagés = (risque accepté / écart entre point d'entrée et stop)/100000

Gold
Risque accepté = 2% du compte broker
Nombre de lots engagés = (risque accepté / écart entre point d'entrée et stop)/100

Pétrole WTI ou Oil
Risque accepté = 2% du compte broker
Nombre de lots engagés = (risque accepté / écart entre point d'entrée et stop)/1000

Le mieux est de faire un fichier Excel qui peut à tout moment et très rapidement vous fournir le montant de la somme engagée pour votre trade.

Exemples :

- Pour un compte broker de 2500 euros, mon risque de perte maximum ne doit pas dépasser
2% de 2500 euros soit 50 euros à chaque trade. Je choisis de rentrer short sur le CAC 40 Cash à 3908 points et de positionner un stop à 3931 point dernier point haut atteint par l'indice. La différence entre point d'entrée et stop loss est de 23 points. Le nombre de lots que je vais engager est donc de (50 euros / 23 points) = 2.17 lots soit 2 lots pour arrondir au risque inférieur.

- Pour un compte broker de 10000 euros, mon risque de perte maximum ne doit pas dépasser 2% de 10000 euros soit 200 euros à chaque trade. Je choisis de rentrer long sur le pétrole WTI à 80.65 $ et de positionner un stop à 80.20 $, dernier point bas atteint par l'indice. La différence entre point d'entrée et stop loss est de 0.45 $. Le nombre de lots que je dois engager est donc de (200 euros / 0.45 points) / 1000 = 0.44 lots soit 4 mini-lots (un dixième de lot) pour arrondir au risque inférieur.


Benchmark money management CFD versus Turbo


Le calcul de l'importance de la position est beaucoup plus compliqué pour les turbos car il est propre à chaque dérivé dont le levier est difficile à évaluer de façon exact puisqu'il varie en fonction de la distance du sous jacent par rapport au strike, en sachant de plus que cette barrière désactivante vient parasiter le money management.

Ensuite, au delà du money management, la précision des passages d'ordre en particulier en sortie de trade, la programmation du trading, les effets néfastes de la chute récente de la volatilité sur les résultats pour les turbos et la faiblesse des coûts de transaction pour les CFDs donnent
au trading sur FOREX et CFDs un niveau de sécurité et de performance bien meilleur que celui des turbos que je considère aujourd'hui comme des produits à fuir ...

Bons trades !

 

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 07:15

Par Jean Christophe Bataille


CFD


Positionner un stop loss n'est chose aisée. C'est pourtant absolument fondamental.

1. Le stop est obligatoire.

Sans stop, la chute ou la montée des cours peut devenir une véritable descente aux enfers avec du levier. Il est possible de perdre la moitié de son compte broker en jouant une position lourde.

Pensez qu'un lot EUR/USD sur le FOREX vaut 100 000 euros et que chaque pips (variation de 0.0001) vaut 10 $ ! Pour le pétrole, un lot est constitué de 1000 barils !

Fort heureusement les brokers mettent aujourd'hui à disposition des traders particuliers des mini lots sur les devises et les matières premières qui permettent aux débutants de diviser leurs engagements par 10 et aux traders plus expérimentés de fractionner leurs points d'entrée et de sortie. Certains brokers autorisent même des micro-lots soit un centième de lot.

2. Le placement du stop dépend de la configuration graphique et de la stratégie de trading.

- Dans la stratégie de Dow que nous avons déjà vue, le stop est placé au niveau du précédent plus bas ou plus haut selon qu'on trade à la hausse ou à la baisse.

- La stratégie des tortues que nous verrons plus tard, utilise un indicateur de volatilité, l'Average True Range à 20 périodes et positionne le stop à une distance du point d'entrée égale à deux fois la valeur de cet indicateur.

- Dans un marché qui latéralise, les stratégies utilisant les stochastiques ou les bollingers autorisent un stop beaucoup plus rapproché.

- Dans la stratégie qu'utilise le système de trading court de Futures basé pour beaucoup sur le break out, les stops sont assez éloignés pour donner toute sa chance au franchissement.

3. La position du stop conditionne la réussite du trade.

Combien de fois avez vous regretté de ne pas avoir placé votre stop plus loin après avoir constaté que celui-ci a arrété un trade qui se serait finalement révélé gagnant ?

Combien de fois avez vous déploré d'avoir placé votre stop trop loin alors que le trade s'est avéré perdant ?

Ce positionnement du stop répond donc à une approche probabiliste et doit être murement réfléchi avant de prendre position. Le suivi des quelques régles simples que je vous ai énoncées au paragraphe 2 ne suffit pas. C'est l'expérience du trader qui au final permet l'optimisation de cet indispensable outil de sécurité.

Vous verrez dans un prochain article très important que le money management permet de limiter à volonté le risque de perte quel que soit le positionnement du stop .

Bons trades !


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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 16:47

Par Jean Christophe Bataille


CFD

J'aimerais aujourd'hui vous expliquer pourquoi la théorie de Dow me conduit à penser que le CAC peut aller en direction des 3525 points, puis des 3390 points et éventuellement vers 2950 points.
Observons le graphe du CAC 40 en UT semaines sur les deux dernières années :


CAC-semaine-02032010-copie-1.jpg


On note que le CAC qui a inscrit trois nouveaux plus-hauts depuis mars 2009, vient de franchir à la baisse un nouveau plus-bas (3525) inférieur au précédent plus-bas (3547)
.

Cette évolution préfigure, selon la théorie de Dow que nous avons étudiée en UT courtes, un retournement de la tendance longue du CAC. Pour que celle-ci se matérialise, il faut que le CAC inscrive un nouveau plus bas (inférieur à 3525). En revanche si le CAC franchit à la hausse un nouveau plus haut (au dessus de 4088), cette hypothèse sera invalidée. Mais est-ce crédible étant donné les fondamentaux ?


Notons également que l'avant-dernier plus bas observé en UT semaines se situe à 2950 points.


Bien évidemment plusieurs supports importants seront observables en UT jours en particulier 3525, capables de contenir les cours et de générer un rebond :



Erratum : il faut lire 4088 au lieu de 4039

CAC-UTday-02032010.JPG



Par ailleurs, comme nous le voyons sur ce graphe en UT jours, l'indice peut aussi remonter assez haut sous 4088 avant de replonger. Nous pouvons observer une résistance intermédiaire à la hausse qui correspond au précédent plus haut à 3830, un overlap important que l'on identifie déjà très bien sur le graphe en UT semaines.
Une fois ce niveau 3830 franchi, nous irions quelque part entre 3830 et 4088. C'est pourquoi si dans les jours qui viennent le CAC franchit nettement en clôture le niveau de 3830, cela nous donnera un signal d'achat avec toutes les précautions d'usage. Sinon le CAC a de fortes chances de rejoindre plus rapidement certains de ses précédents plus bas.

Voilà pourquoi j'anticipe un retour vers 3400 après un franchissement à la baisse des 3550 points tout en n'éliminant pas une poussée en direction de 4088 en cas de franchissement à la hausse de 3830
.

Les fondements de la théorie de Dow conservent toute leur pertinence sur les UT longues en sachant bien sur que ce sont les nouvelles macroéconomiques qui vont conditionner, au final, l'évolution des indices actions au delà des considérations purement techniques.


J'espère que cet exemple concret en UT longues aidera les swingueurs à perfectionner leurs points d'entrée et de sortie avec trackers.


Bon trades !


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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 15:10

Par Jean Christophe Bataille


CFD

Il existe deux façons de faire du trading :

- Essayer de trouver un point de retournement des cours.

- Suivre la tendance.

Il est souvent plus facile de suivre une tendance. La raison est simple : les tendances peuvent se poursuivre longtemps alors qu'un retournement ne produit qu'une seule fois de temps en temps. C'est pourquoi beaucoup de traders pratiquent le trend following.


Trouver les outils pour identifier un retournement de tendance n'est pas facile : Stochastique, MACD, EMA, etc ... Les indicateurs de sentiment ne marchent pas sur les trades en UT courtes.


Saisir un point d'accélération de la tendance est beaucoup plus simple. L'un des moyens les plus connus est de faire appel à la théorie de Dow.


Observons le graphe des dernières 48 heures d'échanges sur la paire EUR/USD en UT 15 minutes :




Theorie-de-Dow.JPG


Dans une tendance ascendante comme celle-ci, le mouvement prend de la force à chaque fois que le cours dépasse un nouveau plus haut. Selon la théorie, c'est un point d'entrée à l'achat ou de renforcement. La tendance, à cet endroit précis, a toutes les chances de se poursuivre tant qu'une mini-vague de baisse ne descend pas plus bas que le précédent plus-bas. En effet, le franchissement d'un plus haut correspond à l'arrivée d'acheteurs qui jugent le marché trop bas et sont prêt à acheter le sous-jacent plus cher. C'est ce phénomène qui renforce la tendance pour le cycle de consolidation suivant. A l'inverse, un nouveau plus bas traduit en général un début de moindre intérêt pour le sous jacent par le marché.


Bien évidemment pour une tendance à la baisse, le raisonnement est strictement le même en inversant la méthode. Les points d'entrée correspondent au franchissement d'un plus bas et les points de sortie surviennent lorsqu'un plus-haut est plus élevé que le plus-haut précédent.


Le graphe ci dessus indique tous les points d'entrée des deux derniers jours de transaction (jeudi et vendredi dernier) et un point de sortie (vente) figurant sur un point bas légèrement plus bas que le point bas précédent.


J'ai pris le graphe des derniers jours pour ne pas prendre un graphe typique qui illustrerait parfaitement la théorie de Dow. Dans le cas présenté, la courbe est intéressante car elle fait mentir la théorie. En effet, après le signal de vente, la paire EUR USD est tout de même repartie à la hausse.


L'explication de cette distorsion est simple et ne figure pas sur le graphe : les deux grandes bougies vertes correspondent aux statistiques US de vendredi à 14 heures 30. Ce sont elles qui ont totalement perturbé l'évolution normale des cours avec des indicateurs économiques meilleurs que prévus. C'est ce qui fait dire à certains traders qu'il faut être hors marché pendant les statitiques et à d'autres, dont je fais partie, qu'il faut au contraire profiter de ces grandes amplitudes en saisissant la nouvelle tendance immédiatement après leur publication. Ce type de trading à la nouvelle est particulier et nécessite des précautions de timing, de volume et de stop que je détaillerai plus tard dans autre un article.


L'analyse est donc complexe car de nombreux autres éléments peuvent ainsi venir parasiter la tendance mais globalement la théorie de Dow reste pour moi la base incontournable du trend following. Tout l'art du trader est d'évaluer la qualité du point d'entrée grâce un certain nombre de petits signes et d'indicateurs, de trouver les bons points de renforcement et les meilleurs points de sortie. J'utilise le pluriel car rien n'empeche de renforcer les positions avec plusieurs soldats selon l'expression de Daniela puis de les larguer sur des points de sortie multiples.


Avec cette base-là, même si vous n'êtes pas spécialiste, vous pourrez commencer à réaliser quelques trades dont la réussite ne sera plus liée qu'à un simple coup de chance.


Bon trades !



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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 07:10

Par Jean Christophe Bataille


CFD


Quels sous-jacents choisir ?


Si l'on tient compte du fait qu'une grande partie de la réflexion va s'appuyer sur une analyse purement technique, cela a peu d'importance. Se cantonner au CAC est une faute car selon le système de trading qu'on utilise la situation d'un sous jacent peut être défavorable sur le CAC au moment de la session de trading et favorable sur l'or par exemple.

Toutefois l'analyse n'est  pas seulement technique, nous le verrons plus tard et il convient de spéculer sur des sous- jacent plus liquide, connus et dont on maitrise un tant soit peu les fondamentaux. Par ailleurs, nous choisirons préférentiellement des sous-jacents dont le spread est le plus bas possible (différence entre le prix d'achat et le prix de vente d'un contrat ou commission prise par le broker)

Je trade personnellement sur le CAC cash, le contrat future France 40, l'or, le pétrole, la paire EUR/USD, et accessoirement certains indices comme SP 500, DAX, IBEX ou certaines majeures etc ...

Dans quelle unité de temps travailler ?


Il faut tout d'abord étudier les cours du sous-jacent choisi dans les unités de temps supérieures pour bien comprendre dans quelle tendance plus générale il se situe.

On peut trader dans toutes les unités de temps. Pour ma part, je trade de plus en plus les CFDs en UT 15 minutes mais je regarde systématiquement le graphe en UT jours et UT 4 H du sous-jacent avant de prendre une décision d'entrée ou de sortie sur mon graphe en UT 15 mn.

Apprendre les bases de l'analyse

Un grand nombre d'indicateurs ou de signaux sont à la disposition du trader. Aucun ne permet de prendre seul la décision d'entrer ou de sortir d'une position. Ces différents éléments doivent être connus, maitrisés et vont servir les méthodes de trading. Sans stratégie, ils n'ont aucun intérêt. Nous les verrons au cours de la description des différentes méthodes de trading. On peut citer :

    * Les Tendances
    * Les Moyennes Mobiles
    * La MACD
    * Les Bollingers
    * Le Stochastique
    * Les Canaux de Donchian et le Break Out
    * Les Chandeliers japonais
      * L'importance des méches
      * Figures de retournement
      * Méthode des Tiers
      * Avalement baissier
      * Avalement haussier
      * Etoile filante
      * Etoile du matin
      * Etoile du soir
      * Harami
      * Doji
      * Marteau
    * Le RSI
    * Le Mouvement Directionnel
    * Les Volumes
    * Le Parabolique SAR
    * Le Triangle
    * Le Biseau
    * Le Rectangle de consolidation
    * L'Epaule-tête-épaule
    * Le Momentum
    * Le Rate Of Change (ROC)
    * Le CCI
    * Les Points pivots
    * Le Chaikin money flow
    * Les Retracements de Fibonacci
    * Le Trix
    * Le Repulse
    * Le Zig-Zag
    * L'Average True Range

Trader avec méthode

De nombreuses stratégies de trading seront abordées prochainement dans cette formation aux CFDs. Elles sont chacunes adaptées à un certain type d'évolution des cours. Les unes sont en trend following, les autres ont une philosophie contrariante. Parmi celles-ci, nous verrons celles qui font appel à :

    * La théorie de Dow
    * Le stochastique
    * Les chandeliers Japonais
    * Les bandes de Bollinger
    * Les droites de tendance
    * Les figures de consolidation
    * Les divergences
    * La stratégie des Tortues
    * L'analyse quantitative

Construire son propre style

Des quelques généralités que je viens d'énoncer, il ressort que le trader débutant doit maitriser un certains nombre d'indicateurs et de signaux, qu'il doit surveiller ceux qui correspondent aux deux ou trois stratégies qu'il a choisies, qu'il maitrise bien et qu'il utilise selon le type d'évolution du marché.

Respecter le money management

4 axes fondamentaux :

    * Aucun trade n'est effectué sans stop loss
    * Le placement du stop loss dépend totalement de la méthode de trading choisie et de la volatilité.
    * La quantité investie pour chaque trade est fonction de la capitalisation totale et de la position du stop. Méthode du risque constant à chaque trade.
    * Il faut chercher à optimiser le rapport entre le pourcentage de trades gagnants et le pourcentage de trades perdants en fonction des écarts recherchés en gains et admis en pertes.

Trader avec les news

Le suivi des statistiques US, les interventions des banques centrales, les évènements économiques et politiques.

Je donne régulièrement des informations sur la file trading mais nous verrons tout cela en détail prochainement.

Bons trades !

 


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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 12:50
Par Jean Christophe Bataille.

CFD.jpg


Est-il possible de gagner beaucoup d'argent en trading ?

La durée de vie d'un compte de trader en compte propre ne dépasse pas 6 mois dans 85 % des cas. Seuls 15 % des gens s'adonnant au trading gagnent de l'argent. Selon les brokers, ce sont en général des days traders. Tenir les positions longtemps apparait donc encore plus risqué pour les apprentis spéculateurs.

Sans avoir de statistiques, il semble que sur les swings longs avec trackers comme L40 et Bx4, le taux de réussite soit encore plus faible. Combien des lecteurs qui lisent cet article peuvent dire sans mentir qu'ils ont gagné beaucoup d'argent en 2009 en spéculant avec des trackers ? Déjà heureux sont ceux qui n'ont pas perdu un centime ...

Sans mentionner le handicap du béta slippage et l'importance des frais, la raison de la moindre efficacité du swing long par rapport au day trading est triple :

- Contrairement au day trading, le news flows très abondant vient en permanence perturber l'évolution technique des cours et pénalise le swing.

- La pratique du day trading conduit naturellement à maitriser de vraies méthodes car le risque du fort levier rend celles-ci absolument vitales. L'évolution des cours est plus rapide, influencée essentiellement par les statistiques et nécessite une très grande précision dans le choix des stops, des points d'entrée, de sortie et le money management. Le swing ayant un levier plus faible, ses adeptes peuvent avoir l'impression que leur instinct suffit pour en déterminer les paramètres. La moindre importance du levier les conduit ainsi à en prendre finalement des risques important et souvent à perdre beaucoup d'argent, en particulier lorsqu'ils investissent une proportion importante de leur portefeuille.

- A contrario, si un swinger a de la méthode et un réel talent, l'absence de levier des swings ne lui permet pas de multiplier ses gains. Le travail en UT longues ne l'autorise pas non plus à multiplier les trades. C'est pourquoi son portefeuille ne fait pas d'étincelle ... Si un spéculateur est vraiment doué, pourquoi n'en profiterait-il pas au maximum !

Devant un taux de réussite générale aussi faible, même en day trading, la spéculation a-t-elle un intérêt pour le particulier ?

Je réponds assurement oui ! Car personne ne sait, avant d'aborder le trading, s'il est doué pour cela ou pas. Le trader doit posséder des qualités d'analyses, d'observation, de méthode, de précision, d'adaptabilité, de patience, de rigueur, de résistance à la peur ou à la cupidité qui vont au final en faire un trader gagnant. Est-ce votre cas ? Vous ne le saurez que si vous tentez l'expérience en mettant en place une méthode utilisant des moyens auparavant dédiés aux professionels. Certains grands traders en compte propre était des smicards avant de se consacrer à la spéculation et sont devenus très riches. D'autres plus aisés ont vidé leur compte en moins d'un mois !

Combien investir ?

Fort de ces constats, il parait évident qu'il faut ouvrir un compte à hauteur d'un faible pourcentage de ses avoirs tant que l'on n'est pas certain d'avoir du talent. Cela doit donc être une expérience à faible coût, un simple ticket acheté pour savoir si on est doué, pas un investissement massif ! Sinon de lourdes déconvenues seront au rendez vous pour 85 % des entrants.

Compte démo ou compte réel ?

Commencer les premiers trades en CFDs avec un compte fictif en demo est simple et nécessaire pendant un mois. L'argent joué est virtuel et le risque est nul. Cela permet de se familiariser avec la plateforme. Je pensais auparavant qu'il fallait rester longtemps en démo avant de passer en compte réel. Je me suis rendu compte que c'était une erreur car on ne spécule pas du tout de la meme manière lorsqu'on met en jeu son propre argent. La solution qui me semble la plus adaptée est d'ouvrir un compte réel au bout d'un ou deux mois, pour peu qu'on ait pris le temps de se former, de ne jouer que des mini-contrats et de demander à son broker un levier pas trop élevé. Il faut sécuriser son compte en jouant sur :

- La taille des positions : un mini contrat sur le FOREX correspond à 1/10 d'un contrat normal. Les sommes engagées sont donc réduites et le risque beaucoup plus faible.

- Le levier : jouer le FOREX en levier 50 pardonne plus qu'en levier 400. Jouer le CAC en levier 1 coute 1 ou 2 points de spread soit 1 ou 2 euros et fait perdre 20 euros pour 20 points de variation du CAC. C'est très peu et cela met en condition de trade avec de l'argent réel.

Les problèmes de capitalisation.

On dit souvent qu'un trader doit être suffisamment capitalisé pour pouvoir assumer une longue période de malchance statistique. Je persiste à dire que ce problème doit être résolu par le money management, par le levier utilisé et par la taille de la position engagée par trade (jamais plus de 2% de son compte initial).

Il n'est ensuite pas question d'investir beaucoup de ses avoirs pour tester sa capacité à gagner de l'argent en trading. 1 % d'un patrimoine important ou 2 % d'un petit patrimoine me parait largement suffisant. C'est d'autant plus facile que les brokers acceptent l'ouverture de très petits comptes. Capitaliser lourdement son compte n'a d'intérêt que lorsqu'on a la certitude d'être capable de gagner de l'argent avec le trading.


Bon trades à tous !



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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 13:37
Par Jean Christophe Bataille.

http://swissmarkets.de/de/cfd1.jpg

La migration vers les CFDs et le FOREX est logique pour l'investisseur orienté vers la spéculation. Les turbos nous semblent dépassés, imprécis et trop chargés en frais. Les trackers pourtant bien adaptés aux swings longs subissent un béta slippage pénalisant et sont victimes de l'aléa fort lié au news flow qui affecte les performances des trades en UT longues.

L'expérience m'a prouvé qu'en mettant en place un très bon money management, on prends moins de risque avec des CFD sur indice qu'avec un tracker comme le BX4. Le suivi des tendances longues gagne à être réalisé par de multiples trades intradays avec fort levier le plus souvent exécutés dans la tendance. En multipliant les prises de position, un trader de talent peut gagner beaucoup d'argent. A l'inverse, un intervenant mal formé, prenant position sans méthode, videra très vite son compte.

Le trading est avant tout une gestion des risques. Il répond à des régles très strictes sur lesquelles il ne faut pas transiger. Toute entorse à ces règles fera plonger rapidement votre compte en direction de zéro. Les méthodes complexes du money management sont souvent  négligées par les intervenants sur les différents blogs consacrés au trading. En deux mots, il ne suffit pas de placer un stop sur ses positions pour développer un trading efficace. Une série d'articles va être publié sur Futures pour vous donner les clés de l'accès aux CFDs et vous apprendre le trading tout en vous aidant à sécuriser vos positions.

Retenez qu'il y a trois grandes catégories de sous-jacents :

- Le Forex avec les paires de devises et les matières premières.
- Les CFD indices actions.
- Les CFD actions.

Nous avons chacun nos sous-jacents préférés. Par exemple sur Futures, Daniela apprécie le trade sur actions. Je suis plutot axé sur les indices ou le FOREX. L'un n'empêche pas l'autre, bien sûr.

Cela a une influence sur le choix du broker :

- Ig market permet de trader les actions et tout autre type de support.
- Si Activ trades livre une plateforme plus pointue, il se cantonne au FOREX et aux indices.

Pour ce premier module, je vous propose d'aller sur les différents sites des brokers (on en trouve beaucoup sur internet), de regarder les captures d'écran des plateformes, de lister les sous-jacents disponibles, de vous familiariser avec le vocabulaire, la valeur des contrats et de comparer les spreads (qui correspondent à la commission du market maker) selon les sous-jacents chez les différents brokers. Cela donne une première approche pour le choix du broker avec lequel vous allez faire un ou plusieurs essais de 15 jours avec de l'argent fictif.

Les commentaires de cette file sont là pour recueillir vos impressions sur chaque broker. N'hésitez pas à demander des précisions sur ce que vous ne comprenez pas, il y aura toujours quelqu'un pour vous répondre !



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